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un peu de moi, des autres et des mots

30 janvier 2014

une histoire sans bavure

voici un texte publié sur un atelier d'écriture. Bien entendu l'image n'y était pas ainsi que ce qui est écrit en italique (non non non lisez le texte d'abord avant de sauter dessus :) )

 

Cela faisait longtemps qu'elle ne m'avait pas touché. Alors de la voir avancer la main, défaire les boutons pour me libérer, ça m'a fait bizarre. Doucement elle m'a extrait, m'a examiné. Puis sans prévenir, d'un geste presque naturel elle m'a effleuré de ses lèvres pleines avant de glisser mon bout entre ses dents et d'en faire le tour de la langue. Si je n'avais pas été noir, j'aurai pu rougir. Je sentais en moi le liquide bouillonner, prêt à sortir, à s'épancher sur le lieu de son plaisir. Elle souriait de me voir aussi impatient mais d'abord elle m'a secoué, de haut en bas, de bas en haut, histoire d'être sur que j'étais prêt.

« Eh bien ! On peut dire que tu coules aujourd'hui. Tendrement elle m'a essuyé, satisfaite de son doigté, de mon contact.

« Voilà comme ça tu ne baveras pas. Je vais pouvoir attaquer l'histoire de ma vie. »

Elle m'a posé sur la feuille et à commencé à faire couler ses mots à travers moi.

 

fellation

decidément vous ne pensez qu'à ça !

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21 janvier 2014

Un geste qui fait peur

Voici quelques mois je vivais une période un peu délicate, compliquée. Un foyer anxiogène, un travail où les rapports entre la hiérarchie et les petites mains, dont je fais parti, étaient (et sont toujours) tendus faisaient que j'étais sur les nerfs.

C'est dans ces conditions loin d'être optimales pour la sérénité qu'un soir, quittant ces maginfiques tours que sont les mercuriales dans cette ville admirable nommée Bagnolet, mon collègue et moi marchions d'un bon pas.
Chemin faisant j'aperçut devant le centre commercial une vieille dame à l'allure fort respectable. Elle semblait hésité sur la manière de procéder pour faire descendre son caddie les quelques marches s'étalant devant elle. Par pure gentilles, par reflexe, je rejoignis l'aïeuile en détresse et m'excusait de l'importuner en ces mots
"Peux vous aider ? ! "
La dame quelque peu interloquée par la dureté du ton utilisé par le fringant jeune homme que je suis trouve juste à répondre d'un faible hochement de tête.

Avant même que son chef ne soit revenu en possition initiale, j'empoignais d'une main ferme l'encombrant bagage à roulettes et le transportais sur le trottoir. Juste pour être certain qu'un être malintentionné ne vienne pas lui voler sa semaine de course (bon elle devait beaucoup manger vu le poids de son caddie), je veillais sur le précieux chargement jusqu'à ce qu'elle ait mit la main sur la poignée.
A peine l'a t-elle saisit que je repartis vers le métro.

Et là mon collègue, sourire en coin, me dit:"Je crois bien que tu lui as fait peur."

Alors madame, je me doute que vous ne lisez pas ces lignes mais sachez tout de même que si effectivement je vous ai effrayé ... et ben c'est tant pis pour vous NA !

caddie-bayadere

17 janvier 2014

viadeo - écrire plus vite que son ombre

Connaissez vous Viadeo ?

Loin de moi l'idée de vous inviter à vous y inscrire. Pour celles et ceux qui ne savent pas ce dont il s'agit, Viadeo est un "facebook" professionnel où l'on peut se mettre en relation avec des personnes en fonction et de ses affinités personnelles et ses affinités professionnelles.

Et afin de faire de ce site quelque chose de vivant, ils existent des groupes pour tout les gouts, allant du pur pro (ITIL par exemple) aux ludiques comme le groupe atelier d'écriture.

Et bien sur, moi je me suis inscris dans ce dernier. Voici donc le texte écrit ayant pour thème "j'ai besoin d'air"

 

Laissez-moi je vous dis ! J'ai besoin d'air !  Bien sur vous allez me rétorquer que j'en ai avec tout ce silence qui m'entoure uniquement brisé par le bruit des machines qui me le donne cet air. Mais n'en déplaise aux politiques qui ne comprennent rien et aux médecins, j'ai besoin d'air, de changer d'air pour être plus précis.
Bon "dire" c'est un peu présomptueux vu que cela fait bien longtemps que je ne suis que silence. Pourtant dans ma tête c'est le vacarme, pas assourdissant tout de même, c'est MA tête. Mais je pense, je réfléchis, je débats avec moi même. Mais là c'en est trop.
Ma mère est passée, jeux des questions réponses qu'elle pratique à merveille depuis le temps. Elle, elle a compris, elle sait ce que je veux mais c'est dur.
La dernière fois qu'elle est passée, elle a pleuré. Elle qui était si forte, que j'ai toujours vu y croire, là elle était terrassée par la bêtise de nos prétendues élites. Alors je le dis et le redis, je veux changer d'air, qu'on me laisse quitter ce corps qui ne sert à rien, dans la paix et la douceur.

    insuffisance_respi1291158007 

13 janvier 2014

publicité sécurité routière

Depuis quelques années les publicités pour la sécurité routière en France montrent enfin les conséquences de l'alcool au volant ou de la vitesse excessive. Mais elles n'ont pas encore atteint le niveau de cette pub Néo Zélandaise. Un jour peut être ....

9 janvier 2014

pour un franche comtoise qui se fait un nom

Oui cela ne dira peut être à la plupart d'entre vous, mais cela fait longtemps que je la croise sur le net à travers nos blogs respectifs. C'est d'ailleurs elle qui m'a donné l'envie de me lancer dans cette aventure de l'écriture sur le net.

Nous nous sommes connus pour la première fois sur un tchat wanadoo il y a fort longtemps et là, en voyant cette image, bien obligé de penser à elle 

 

90625937_o

J'espère Isa, si tu passes encore dans le coin que cela te fera sourire.

 

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8 janvier 2014

Le dilemne

Ce blog reprend, doucement mais je l'espère surement. Alors les textes qui vont se trouver ici ne seront certainement pas dans un ordre logique ou chronologique. Mais j'epsère que vous trouverez quand même du plaisir à me lire.

 

Parti une fois de plus en retrard. Pour le train de 18H11 c'est mort.
Vite, courir, évaluer au mieux la rajectoire des gens, anciticiper le groupe de vieilles qui va arriver à l'escalier. Accélerer encore pour passer devant.
1er métro, 2ème wagon en partant de la tête, porte avant pour à République pouvoir bondir directement vers la sortie qui va me mener à mon deuxième métro.

Metro_Paris_-_Ligne_5_-_station_Republique_03

Jusqu'ici tout va bien. Le métro s'arrête. Dés l'ouverture des portes sortir et accélérer encore. Par ce temps chaud d'un été brutalement installé sur notre pays, je sens la sueur qui coule dans mon dos. J'arrive sur le quai en même temps que le métro. Dernier wagon, dernière porte. Optimisation des distances, du temps. Habitude du trajet trop de fois répété.

Je n'ai pas de montre, pas l'heure. 1er arrêt, des gens montent, descendent et nous repartons. Gare de l'Est, à nouveau le ballet des voyageurs blasés. 2 hommes montent, attrapant la barre juste devant moi. 2 montres pour savoir si oui ou non je vais avoir mon train.

18H22. C'est bon je vais l'avoir. Il va falloir encore courir mais si j'ai de grandes jambes, c'est pour mieux courir mon enfant.

18H26 ... Quoi !!! Les 2 montres ne sont pas synchrones. Cees messieurs ne savent-ils donc pas qu'il existe des montres qui se mettent à l'heure toute seule ?

22 ? 26 ? Juste 4 minutes qui vont déterminer mon prochain effort, courir ou marcher. Louper ou attraper. Allez ! je choisis la version positive : courir.

Pour une fois le métro ne s'arrête pas entre mes deux dernières stations. Ouverture des portes. L'escalier tout de suite à droite. Personne ne descend les marches, je peux prendre mes aises pour aller vite, balançant mes bras au rythme de mes jambes. Quelques pas rapides et c'est l'escalator. Arrivé en haut, la porte pour les poussettes est ouverte, gain de 2 secondes. A droite.

Vue d'ensemble. Groupe de touristes droit devant. Contournement par la droite pour éviter ceux qui arrivent en face.

gare_01

Instant critique : un grand croisement. En face de moi les escaliers qui parois offrent de si jolies vues. A gauche les escalators qui dégorgent le flus de touristes et de travailleurs fatigués, à droite un vaste espace par où arrivent d'autres touristes et d'autres travailleurs.

Je zigzague tout en tentant de conserver ma vitesse intiale et de garder une trajectoire la plus directe possible entre ma position et mon objectif.

Jupe ! Jolie visage ! Pas le temps de m'attarder. Juste l'image figace de deux yeux bleu et de formes agréables. J'avale l'escalier, passe le tourniquet le plus à gauche, celui de droite étant capricieux et ....

7 janvier 2014

la lectrice

Elle est là, devant moi. Ce n'est qu'une fois assise que je l'ai vue. Livre posée sur les genoux, regard concentré, léger sourire qui entrouvre des lèvres pleines, je la trouve jolie. 

Le wagon s'emplit doucement et je laisse mon esprit vagabonder vers des ailleurs.

 

Montmagny-20130708-00032

 

La demoiselle d'un mouvement rapide tourne les pages, avalant à grande vitesse son roman. Je peux lire sur son visage ce qu'elle même ressent au travers des lignes qu'elle dévore. D'un coup elle lève la tête, s'empare de son sac et après avoir fébrilement fouillé dedans en sort son téléphone. Je ne peux pas entendre ce qu'elle dit et d'ailleurs assez vite elle ne parle plus. 
Délicatement elle se mord la lèvre inférieure. Le livre glisse de ses jambes lorsqu'elle les croise et les décroise. Son regard se perd, glisse sur moi et reste fixé quelque part en elle. J'ai la sensation qu'elle rougit, que sa respiration est un peu plus rapide. Elle se redresse, bombe inconsciement le torse lorsque celui que j'imagine être son amant lui parle de la manière dont il lui pincerait les seins, de la sensation des mamelons durs au creux de ses paumes. 
Les jambes n'en finissent plus d'aller et venir l'une sur l'autre, toujours serrées ou croisées. La main qi ne tien pta le tel glisse sur son ventre, frôle sa poitrine. Un doigt vient caresser sensuellement les lèvres puis s'immonilise. J'aimerai en cet instant qu'elle sorte sa langue et le lèche doucement, comble de l'extase dans ce train bondé. Au lieu de cela son doigt se glisse entre ses lèvres. Alors que je me dis que je dois réver et qu'elle va le sucer comme s'il s'agissait d'un sexe elle se le contente de le mordre. Peut être sa langue en fait-elle le tour ? Peut être en ses cuisses se cache l'humidité de son désir. Peut-être si je me levai et ... C'est elle qui se lève, droite, ignorant le monde qui l'entoure, m'ignorant totalement.

Le portable toujours à l'oreille elle descned sur le quai. Je la regarde rangé le téléphone dans son sac et j'ai juste le temps avant que le train ne reparte de la voir dans les bras d'un homme, bouche contre bouche, ses mains à elle sur ses fesses à lui. 

Au moins ces deux là semblent-ils bien partis pour passer une agréable soirée.

 

P.S : photo volée ... Rhoo je sais ce n'est pas bien mais la demoiselle était si jolie ....

 

6 janvier 2014

de retour

Allez en ce mois de Janvier je me lance alors bonne année à tous. Que les 12 mois qui viennent vous apportent plein de bonnes choses, de la joie, de la tendresse, des plaisirs divers et variés.

De toutes les façons et là je parle en mon nom propre, cette année peut difficilement être pire que l'année qui vient de se terminer.

 

bonne-année-2013-pensee-positive2

18 mars 2013

question ... ou pas.

Je me demande ... Trop de choses en fait. En plus comme j'approche de la quarantaine il parait que c'est mon ascendant qui va prendre le dessus.

capricorne-4Balance je vais donc devenir. Après avoir été terre à terre, entravé par ma queue de poisson à me trainer sur le sol, voilà que je ne vais plus réussir à prendre de décision perdant mon temps à peser le pour et le contre. Attention, je ne dis pas qu'en toute chose il faut se précipiter, non, absolument pas mais simplement qu'il y a des moments où il faut se lancer et accepter de payer les frais, ou récolter les lauriers de ses choix.

Donc ... Je me demande .. En fait je ne sais plus ou plutôt si. Mais ce n'est plus l'heure car déjà le ciel blanchit. Esprits je vous remercie de m'avoir si bien reçu. Cocher lugubre et bossu déposer moi au manoir ....

 

 

14 mars 2013

le choc

Bon autant prévenir tout de suite cellle ou celui qui pose les yeux sur ce texte, là, dans ce monde, à ce moment ci rien n'est drôle, rien n'est plaisant.

Je ne sais pas pourquoi j'ai écrit ces lignes, qu'est ce qui a fait que mon stylo s'est mis à aligner ces mots là pour ce résultat. Mais c'est fait ... Bonne lecture et ... Bon courage.

 


compteur-vitesse-voiture

Voiture
Vitesse
Virage
Bruit
Silence

- Maman ?
La petite voix est à peine un chuchottement dans le silence. Mais même dans ce faible murmure transpire la peur.

- Maman ?
La voix enfle. Les sanglots sont pleinements audible.
Pourtant la petite veut être courageuse. Elle n'a plus peur du noir maintenant, elle a 5 ans quand même.

-Maman ! Le cri déchire le silence. Courage ou pas elle a peur. Tellement peur. Elle serre contre elle cette chose dure et mouillée qui lui sert de doudou.

Au loin une lumière aparait, toute petite lumière qui brille.

La petite se met en boule, pleure. Son doudou sent comme sa maman. Elle le serre encore plus. Se terre pour se protéger contre tout ça. Contre papa qui va être faché parce qu'elle pleure. Papa encore qui va pas être content parce que sa voiture est cassée. Contre maman qui ne vient pas.

Les lumières grossissent encore. Illuminent la scène de désolation. La petite, les yeux fermés ne les voient pas. Les bruits ne la touchent pas.

Elle pleure encore et encore. Elle voudrait ouvrir les yeux mais n'y parvient pas. Le doudou qu'elle sent couler sur ses mains donne l'impression de pleurer

Un pompier, trop jeune pour cet instant s'approche pendant que ses collègues se pressent autour de la carcasse méconnaissable.

Tendrement il l'appelle.
"Petite ? eh fillette ? Ca va aller". Il prononce ces mots mais il sait que c'est faux. C'est écrit dans l'air, dans les arbres broyés, dans le pare-brise explosé et les corps absents. Et puis il le sent, tout au fond de lui, un froid agrippé à sa colonne vertébrale.

Il s'approche encore. il voit qu'elle pleure. Il a envie de d'appeler ses collègues mais il préfère d'abord être sur de ses besoins, de savoir dans quel état elle est.

Il effleure le petit dos courbé, replié comme une carapace. Il décide de s'approcher encore, de lui parler, d'essayer de trouver les mots qui la feront venir à lui.
Au bout de quelques minutes de monologue entrecoupé des reniflements de la petite, il la voit qui commence à se redresser.

" ... sniff .... doudou ...."
Le pompier tend la main vers la pécieuse pel .... puis il recule, les yeux révulsés, vomit, recule encore.
La petite, les yeux mouillés de sang tient à deux mains la tête encore chaude de sa mère.

 

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