Je vais souvent voir La lionne (http://pulpeuse-et-alors.erog.fr/) et comme elle doit me trouver sympa elle m'a envoyer quelques photos. Aussitôt mes doigts m'ont démangé. Je lui en ai demandé l'autorisation et, après avoir obtenu son accord pour écrire un texte et pouvoir utiliser ses photos voici ce qui en ressort. J'espère que cela lui plaira ainsi qu'à vous, lecteurs et trices.

Je remonte l’allée couverte de petits cailloux blancs et arrive devant la porte peinte en vert.
Je prends ma respiration et frappe. Je sais que je n’ai pas à attendre de réponse, que je peux en franchir le seuil mais je reste là, planté comme un con, prêt à faire demi-tour.
Mes mains sont moites, mon cœur bat à 100 à l’heure. Une dernière inspiration et je me jette dans la cage.

La musique orientale me guide. Je n’ai qu’à me laisser porter et au détour d’un couloir je la trouve, dévêtue d’un ensemble doré qui ne cache absolument rien. Je sais ce qu’elle veut, je sais ce qu’il faut faire. Alors je me contente de me déshabillé et de m’asseoir dans un fauteuil face à elle.

Ses longues jambes sont prolongées par d’adorables chaussures rouges. Je souris et me laisse aller, quelque peu gêné tout de même d’être encore plus nu qu’elle. Soudain elle se met à bouger, à onduler au rythme de la musique. D’abord les hanches qui tournent lentement puis bascule d’avant en arrière, puis les épaules qui suivent le même rythme. Elle s’approche, me frôle, son regard planté dans le mien. Je n’ose pas bougé, trop heureux de cette chance qu’elle m’offre. J’ai conscience que si les autres savaient que je suis ici, avec elle, que ceux qui écrivent sur son blog avaient connaissance de notre rencontre ils seraient déçus de ne pas être les élus.
Pour l’instant elle me tourne autour, ses mains glissent sur moi, sa bouche semble fondre sur la mienne pour au dernier moment se reculer. Je sais que je ne dois pas bouger mais mon corps ne le comprend pas et entre mes jambes la vie bat son plein. Mes mains ont bien du mal à ne pas bouger elles aussi. Elles voudraient tant saisir cette poitrine qui se balance devant mes yeux, la serrer et l’attirer vers ma bouche. Quelques pas et la belle disparaît.

Juste le temps pour moi de me demander ce qui m’arrive que déjà la voilà qui revient. La musique n’est plus orientale et Joe Cocker envahit de sa voix grave l’espace. Une chaise apparaît puis un pied barre l’espace . Un pied que je qualifierai de joli même si je ne suis pas du genre à m’attarder sur les petons. Une lanière entoure le mollet, la cuisse est nue et une microjupe qui met plus en valeur la peau qu’elle ne la cache font à leur tour leur apparitions. J’ai la gorge noué et toujours ce lancinant étirement de mon bas ventre.

La voilà assise sur cette chaise, les seins mis en valeurs par un soutien gorge sans bonnet. Et toujours ce chapeau qui lui donne cet air de cow-girl prête à chevaucher n’importe quel animal à son goût.
Elle ne se trémousse pas. Non elle fait bien plus que cela. Elle fait l’amour à elle même. Ses jambes se croisent et se décroisent livrant sous forme kaléidoscopique son entrejambe à mon regard que je suspecte être devenu concupiscent. Elle joue avec ses seins, en frôle les pointes les caresses tendrement. Parfois un doigt vient ses glisser jusqu’à ces lèvres alors son regard se plante dans le mien et c’est sur mon sexe que je sens sa langue.Elle se dévoile entièrement, coté pile et coté face. Rien n’est caché, tout est montré en une sensuelle impudeur qui fait monter encore mon désir. Ses doigts se perdent entre ses cuisses et moi je n’en peux plus.

Je me lève et m’approche d’elle. Ses yeux sont un appel à l’amour, ses lèvres entrouvertes une invitation au baiser. Je m’agenouille devant elle et fond comme un épervier sur sa proie. Ma langue se plante en son petit animal qui pleure. Mes mains se posent sur les cuisses outrageusement écartées et les repoussent encore pour pouvoir mieux l’ouvrir, pour pouvoir profiter de son bouton ainsi dévoilé. Elle se cambre et ses mains m’attirent en elle. Le nez dans son sexe je m’active, m’enivrant de la musique de ses soupirs. Imperceptiblement elle glisse le long de la chaise m’offrant tour à tour son ventre où je dépose une série de baisers, sa poitrine que j’ai juste le temps de frôler du bout des lèvres, son cou que je goute trop peu, sa bouche que j’ai envie de prendre sauvagement. Elle termine sur le sol, pose ses mains sur mes épaules et me poussent en arrière. J’ai à peine le temps de comprendre ce qui m’arrive que déjà je sens sur mon ventre sa lourde chevelure s’abattre et sur mon sexe sa bouche chaleureuse. Je me laisse aller à son experte caresse. Ses mains ne restent pas inactives qui accompagnent le mouvement de ses lèvres, qui caressent mes bourses si pleine de mon désir. Elle monte, descend, me goûte et comme je dois être à sa convenance me dévore. Sa langue habile m’entoure, me lèche et m’arrache à mon tour des soupirs. Je sais ce qu’elle aime, elle me l’a dit, me l’a écrit alors je mélange mes doigts à sa chevelure et doucement l’invite à remonter le long de mon corps. Arrivé à la hauteur où nos deux parties complémentaires se touchent elle me dirige en elle, me fait découvrir son intérieur tout doux, sa chaleur de femme pleine de désir. Elle s’enfonce loin sur moi et reste ainsi, sans bouger, sentant vibrer en elle mon sexe. Mes mains trouvent naturellement le chemin de sa lourde poitrine. Je les tiens enfin ses seins qui font tant fantasmer ses commentateurs. Je les caresses, en pince les pointes déjà dures.
Elle bouge, montant lentement pour se laisser retomber et chaque cycle est accompagné d’un cri. Son mouvement d’abord régulier se fait plus chaotique. Mes mains ne peuvent plus suivre et libèrent ses seins alors qu’elle se cambre en arrière et saisit mes chevilles. Je n’ai d’autre choix que d’attraper ses hanches et de l’accompagner. Elle se perd, se cambre de plus belle et d’un seul coup s’abat sur moi. Nos bouches se trouvent alors que son bassin bouge toujours contre moi. Sa langue semble suivre ses mouvements, entrant et sortant, jouant avec la mienne à cache à cache.
Puis je la sens qui se soulève, me quitte et le froid de la pièce entoure mon sexe. Ses cheveux glissent sur ma poitrine, sur mon ventre et déjà je sens son souffle sur le haut de mes cuisses mais elle ne s’attarde pas. Elle continue à descendre à mon plus grand désarroi. Je reste un court instant à ne pas comprendre mais quand je relève ma tête j’ai la vision presque irréelle des ses fesses tendues vers moi, de ses mains qui les écartes pour m’inviter à y entrer.
Alors je me mets à genoux et glisse doucement en elle. Mes mains s’agrippent à ses hanches et voici que c’est à moi de jouer du bassin, à moi de la pourfendre, de la faire crier ou gémir suivant mon bon vouloir. Mes coups sont ordonnés, restant à l’entrée pour mieux la faire languir avant de m’élancer de toute ma vigueur et toute ma longueur en son sexe. Elle gémit, râle, semble ne plus savoir où elle est ni ce qu’elle fait. J’ai envie, tellement envie de marquer de ma main ses fesses, de leur apposer sous formes de claques la trace de mes doigts mais je n’ose pas. Alors je me venge de ma propre faiblesse en la faisant gémir de plus belle, en la frustrant de mon sexe que je sors et frotte contre sa fente ouverte. Mon bout contre son bouton semble lui faire de l’effet mais nullement la satisfaire. Elle se tord, bouge, tente de m’attirer en elle mais je résiste à la tentation. En dernier recours je vous une main sortir de sous son ventre, saisir ma verge et m’obliger à la pénétrer. Pour ne pas connaître à nouveau les affres du vide en elle elle saisit également mes couilles et me donne le tempo qu’elle veut que j’adopte. Profond. Long. Rapide. Plus rapide. Encore plus rapide. Elle me lâche, s’agrippe à la chaise pendant que je m’accroche à ses hanches. Son œillet me fait de l’œil, je le vois qui palpite au rythme de notre cavalcade mais c’est trop tard. Je sens le plaisir qui m’envahit, la vague qui monte en même temps que les cris de mon amante. Je me lance une dernière fois et me libère en elle.
Aucun de nous ne bouge, mes mains sont toujours ancrées sur ses hanches, elle a gardé la même cambrure qui fait si adorablement ressortir ses fesses. Seule sa tête semble avoir bougé. Tout à l’heure fièrement dressé, elle est maintenant courbée, le front posé à terre. Puis les corps se détendent, mes mains se décrispent, courent sur ses épaules, glissent sur son dos. Je ne veux pas sortir d’elle, je veux prolonger cet instant. Rester encore. Mais la position devient inconfortable alors à contre cœur nos sexe se quittent avec le secret espoir pour moi qu’à nouveau elle me laissera l’inviter dans mes fantasmes.

pulpeuse

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