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un peu de moi, des autres et des mots
3 octobre 2011

La caresse du con

D'abord une petite précision lexicale afin que ceux qui attirés par le titre et s'arrêtant sur cette page ne soient pas frustrés à la fin de cet article. Con prend ici le sens d'imbécile. Et l'imbécile c'est moi.

Une soirée idéale, pas d'enfant, nos désirs aux diapasons, l'accord des corps, les bouches qui se trouvent, les caresses qui se perdent en une foultitude de soupirs. Puis une migration du canapé jusqu'au lit qui n'a plus grand chose de conjugal. 
Et la reprise des caresses. Mes mains sur ses seins, ma bouche qui reprend la sienne. Mes mains que je voudraient multiples qui parcourent ce corps tant de fois aimé. Et l'envie, mon désir de planter mes dents dans la partie charnue de son anatomie.
Main à peine appuyée sur sa hanche et la voici qui roule sur le ventre. Aussitôt ma bouche glisse le long de son dos, goutte et se délecte de son odeur, de son grain.
Un pouce s'est glissé entre ses cuisses, doucement appuyé sur son sexe ouvert. Il est entré en elle grace à ses seuls mouvements de bassin. Elle ondule doucement sur ce doigt ... Je sens au creux de ma paume sa toison qui glisse. Mes baisers sur ces fesses se font plus lourds. Mes dents mordent doucement sa peau et elle continue d'onduler. Ma bouche voyage d'une fesse à l'autre, rapide, vive et à chaque passage d'un hémisphère à l'autre goutte l'entrée de cet endroit si peu visité. Puis elle finit par se poser là, carrément. Elle se fait dure pour y entrer, le sent qui s'ouvre. 
Les mouvements s'amplifient, les soupirs augementent. Alors le pouce abandonne l'alcove où il se trouvait et vient à son tour se poser sur cet oeillet. Doucement il fait pression et obtient le droit de passer.
Ses mouvements se font de plus en plus rapide. Elle serre les cuisses, enfermant mes doigts contre son sexe et d'un seul coup la voici qui se contracte, semble être prise par les spasmes de la jouissance ... Et se met à pleurer me tournant résolument le dos.
Doucement je tends la main, touche son épaule et elle s'éloigne. Tendrement je pose la main sur son dos et sens aussitôt ses muscles se raidir.
Patiement, lentement je lui demande ce qu'il se passe. Avec une douce insistance je m'inquiète du pourquoi de ces larmes qui n'ont rien de joie.
La colère, l'impatience ... je les sens monter en moi, je les bride et pourtant ... Comme il me démange de la secouer, ou de quitter ce lit, de la laisser seule avec ces larmes.
Mais je reste, résolu à tenter de combler ce fossé que j'ai creusé par mes caresses indiscrètes.
Enfin elle se tourne vers moi et me claque de la voix "Si tu aimes tant prende par le cul, fallait épouser un mec !"

Pfff .... Que c'est compliqué de vivre avec elle.

 

h-2-1045569 

 

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