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un peu de moi, des autres et des mots
4 avril 2011

Jour 8

stylo_femmeTrès cher Tentatrice, adorable Marie,

Si ce que nous faisons est un jeu, j’ai peur que nous en ayons perdu les règles. Bien sur je m’attendais à ce que vous releviez le défi, que vous me fassiez payer à bourses déliées votre pizza épicée, mais pas de cette manière. Vous parlez beaucoup de première fois. Et bien je crois que je vais moi aussi devoir utiliser cette expression.
Peu de première fois m’ont laissé un tel souvenir. Je me souviens de ma première séparation, de ma première fois, j’aimerai pouvoir écrire de ma première nuit d’amour mais alors la nuit fut très très courte et de quelques autres. Et celle que vous m’avez donnée ! Je suis sur de m’en souvenir. En plus vous pouvez vous vanter de m’avoir superbement piégé. Cette galerie dans laquelle vous m’avez entrainé pour un vernissage « tout en cuir » est de toutes beautés. Et les photos, toutes teintées de l’érotisme de soumission une vraie merveille. Si je n’avais pas aussi peur de choquer les vieilles rombières qui s’attardent le dimanche chez moi à l’heure du thé j’aurai volontiers fait l’acquisition d’un ou deux portraits.

Et puis il était surprenant de vous voir évoluer avec une telle aisance, saluant ici ou là, semblant connaître énormément de monde. J’espère ne pas vous avoir semblé trop sauvage. Comme je vous l’ai dit au cours de notre dernier déjeuner je ne suis pas à l’aise en société. D’ailleurs je vous suis reconnaissant de ne pas m’avoir abandonné avec ma flûte de champagne pour seul compagne. J’ai de plus en plus de mal à vous croire quand vous dites ne pas savoir que les hommes vous dévorent des yeux. Sinon pourquoi vous habillé de la sorte ? Soit vous ne dépareilliez nullement au milieu de toutes les belles femmes présentes mais n’avez vous pas senti tout ces regards concupiscent glisser sur vous ? N’avez-vous pas perçu le battement des ailes du désir quand vous avez enlevé votre imperméable dévoilant votre robe d’une si grande convenance dans sa longueur mais d’une telle indécence dans cette manière de coller à votre corps. Et puis … Si le doute au premier regard était permis, votre dos nue jusqu’à une profondeur quasi culière ne laissant que des certitudes sur la présence de votre nudité sous le tissu.

J’ai passé un agréable moment je dois bien l’avouer. Je ne suis pas très porté sur l’art et les discussions qu’il entraine. Pour moi une œuvre est belle ou pas. Je manque de sensibilité puor apprécier des œuvres qui ne sont pas explicite. Mon té terre à terre sans doute. Et puis ce David, très drôle, très intéressant. J’ai aimé quand d’une tirade dithyrambique sur la conceptualité de le mouvance poste-gothique il a rabattu le caquet à l’espèce de phénomène bruyant qui envahissait notre espace. Je dois avouer que j’ai pas compris ce qu’il a dit, trop de mots antinomiques dans une même phrase, trop de concepts qui m’échappent. Mais dit avec une telle aisance, un tel aplomb que c’en était prenant. J’ai encore plus rit quand il m’a avoué qu’au bout de quatre mots il a vu que son interlocuteur ne comprenait pas et que sa phrase n’avait finalement aucun sens et un seul but, faire taire et fuir le petit bonhomme.

Magnifique intérieur que le sien. Rarement ai-je vu d’aussi beaux objets assemblés avec un tel goût. Et vous … Démone qui avez profité de son passage dans la salle de bain pour m’allumer. Oui m’allumer ! Parfaitement Madame ! Si je ne vous connaissais pas aussi bien je vous traiterais de câtin. Vous déhancher de manière aussi lascive sur cette musique argentine, vous frotter contre moi, me frôler de vos mains et de votre corps pour faire monter mon désir. Cette fois je suis sur que c’est votre bouchez qui est venue me chercher après que vos mains aient ouvert mon pantalon. De même que ce ne peut être que votre langue qui est venu caresser mon sexe. Surprenante sensation que ces ailes de papillons qui ont frôlés mon bout, étonnante ces douces griffes qui ont creusés des sillons dans mes cuisses m’arrachant des cris de plaisir. Et encore plus surprenant votre main sur ma joue, votre bouche contre mon oreille et vos mots. Vous avez eu raison d’aller me chercher, de me trouver, et de me laisser au bord de la jouissance. J’ai été surpris par ce contact. C’est doux, pas chaud contrairement à ce que je pensai. D’ailleurs le premier contact est surprenant, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si … élastique. Et puis elle a grandit, elle a envahi ma bouche. Je ne sais pas si c’est votre main ou la sienne qui me dirigeait, qui me poussait sur ce sexe. Je peux dire, je dois dire que j’ai aimé. Tout. Le petit goût salé de la première goutte, la douceur du gland sous ma langue et sous mes doigts. Et puis c’est la première fois que je touche une autre queue que la mienne. Une chose qui m’a semblé incassable, impliable mais tellement fragile aussi. Une grosse chose qui a besoin d’être câlinée, cajolée. Et que ce soit de la langue ou des lèvres j’avais l’impression que j’aurai pu passer des heures à la sucer. Et puis les deux sœurs jumelles qui roulent entre les doigts, se laissent aspirer l’une après l’autre pendant que de la main je tenais le mat plaqué contre le ventre.

Et quand j’ai ouvert les yeux, j’ai croisé les votre, j’ai vu votre sourire qui illuminait votre visage comme la flamme de la victoire éclaire le champ de la bataille que j’ai perdu.

Je ne sais pas si je dois vous remercier ou on de ne pas avoir accepté mon offre de partage. D’une part j’aurai aimé vous voir prodiguer une telle douceur à David, voir de près comment vous faites, prendre un cours en direct et qui sait mélanger mes caresses aux votre pour l’emmener vers le plaisir et d’autre part … Je dois avouer que j’aurai eu du mal à vous le laisser. Vous m’avez fait découvrir un plaisir que je n’aurai pas imaginé aussi grand. D’ailleurs peut être l’avez vous compris quand après votre regus, je me suis précipité sur ce sceptre qui ne demandait qu’une prière, qu’un instant d’adoration pour libérer son flot de plaisir. Là aussi je dois admettre ma surprise. Je m’attendais à ce que ce soit … différent. Si il n’y avait eu le souffle de David, ses mouvements vers l’avant je ne sais pas si je me serait rendu compte qu’il en avait terminé. Peut-être ce goût salé un peu plus prononcé, peut être cette sensation de quelque chose d’u peu plus épais dans ma bouche et rapidement le sceptre perd de sa superbe, redevenant une chose si frêle, si fragile.

J’aurai aimé pouvoir vous parler du reste de la soirée mais je crois bien que sous le coup de ce que vous m’avez fait faire j’ai tout oubli ». Je ne me souviens que de cette pensée, cette fulgurance au moment de me coucher. Et moi ? Je n’ai pas joui … Mais qu’est ce que j’ai eu comme plaisir.

Comme vous l’écrivez « où cela nous mène t-il ? » Je n’en sais rien. Mais tant que vous m’accompagnez, nous pouvons aller où bon vous semble.

 

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Commentaires
L
oui oui je reviens... ;-) <br /> c'est pas que je n'ai pas aimé, c'est juste que je me projette moins car je ne pourrais pas imposer cela à un homme, et ça ne m'exciterait pas du out... mais comme je dis je respecte! tous les goûts sont dans la nature et il faut être ouvert d'esprit n'est ce pas?<br /> ne vous inquiétez pas... fidèle je suis désormais!
B
Ne passer pas votre tour. Et puis déjà vous l'avez lu même si vous n'avez pas aimé. <br /> J'espère que vous reviendrez quand même.
L
bon là c'est pas trop mon truc, alors je passe mon tour pour commenter...<br /> attention je ne juge pas! je respecte littérature ou pas, chacun ses choix!<br /> bonne coninuation
un peu de moi, des autres et des mots
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