Miracle 2
Si vous suivez attentivement ce blog vous savez que j'habite en région parisienne et que je prends tout les jours les transports en commun pour me rendre à mon travail.
Et comme mon trajet me fait passer par la Gare du Nord j'ai une grande chance, lorsqu'il y a des perturbations, de me trouver quelque peu embêté.
Ainsi donc un jour du mois dernier voici qu'il est annoncé une grève sur la ligne B du RER. La ligne B ? Comme vous êtes vraiment férus de ce lieu vous savez que je prends la C, voir la H mais certainement pas la B qui ne me mène pas vraiment par chez moi.
Oui tout cela est vrai, mais la ligne B permet au Nordiste de traverser Paris vers le Sud et quand elle est arrété à gare du N, voici tout les voyageurs qui devraient s'entasser dans ses wagons qui viennent envahir ceux du métro que je prends tout les jours.
Ainsi donc c'est d'un pas encore léger que je me dirige vers les quais du métro 5 et là, horreur, malheur ! Voici ma bonne humeur envolé et mon pas devenu plus lourd. Je n'arrive même pas à accéder aux escaliers qui permettent de descendre sur le quai. Tout est bloqué, du monde partout, de l'agitation, des gens qui s'énervent.
Alors sans hésiter, mise en action du plan B (plan qui n'a rien à voir avec le RER puisque comme je vous le rappelle celui-ci est en grève, cause de cette m.... qui fait royalement c....). C'est donc d'un pas lourd et décidé que je me dirige vers les quais de la ligne 4. Mise en mode automatique traceur. Mon cerveau n'enregistre plus rien d'autre que le meilleur chemin pour traverser la foule prenant en compte les différents paramètres que l'on peut trouver en cette occasion, masse corporel des individus, nombres de valises, nombre d'enfants, de chien, vitesse du pas, taille des jambes, taille de la jupe (ben oui il y a des priorités quand même). Donc je fends la masse, remerciant pour une fois ma faible corpulence et ma célérité.
Mais voici qu'à nouveau je déchante. Manifestement je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée et nous voici, troupeau soumis aux aléas des transports à attendre dans un escalier, totalement bloqué.
Je tente quelque plaisanteries avec mes voisins, les discussions s'engagnet et c'est par vague que nous progressons. Nous nous préparons tous à la bataille finale pour monter dans le wagon, jouer des coudes, tenter de faire attention à celui qui est devant nous pour ne pas l'écraser quand derrière nous les gens vont se jeter entre les portes encore ouvertes.
C'est donc prêt au combat des transports que j'aborde la dernière marche et prend le virage à droite, plus porté par la foule grondante que par mes jambes.
Et là surprise ! Des agents RATP partout qui gèrent la houle de corps pressés par le temps et par leur congénères. Ces gentilles personnes bloquent l'accès au quai le temps que les voyageurs puissent descendre la rame, puis ils ouvrent le passage, nous permettant d'accéder à ce magnifique transport et referment derrière nous pour que le quai ne soit pas submergé et que les prochaines rames puissent se vider.
Et c'est la même chose dans la station suivante, à nouveau des agents RATP qui sont présents et qui gèrent de manière brillante le flux de voyageurs.
Alors il faut le dire, pour une fois la RATP a été prévoyante et organisée. Et ça, c'est vraiment un miracle !