envies duels

- Laisse moi faire.
S’il te plaît laisse toi faire.

Je sais, l’instant ne s’y prête guère. Cela fait des mois que l’instant ne s’y prête pas, que toi tu ne t’y prêtes pas. Mais s’il te plaît … pour une fois.

Laisse moi poser mes mains sur ton sein. Sens comme mes lèvres se veulent douce sur ton mamelon. Oui pose ta main sur ma tête. Pour toi, pour cet instant je ne serai que douceur.

Je rêverai des les attraper de me jeter dessus, de les saisir à pleine mains et avec frénésie de les sucer, les mordiller, en tirer les délicates pointes.

Ma bouche est douce, mon corps contre le tien est pressant sans être lourd. Je tiens mon désir loin de toi pendant qu’une main glisse sur les arrondis de ton corps, s’étonnant encore une fois de cette éternelle découverte. Ma bouche remonte entre les collines de ta poitrine et s’attarde sur ton cou, baiser sensuel à l’odeur de tes cheveux. J’ai peur … Peur que mon souffle si près de ton oreille ne te fasse fuir.

J’aimerai … Plonger mes mains dans ton abondante chevelure, les y ancrer solidement et t’obliger à un baiser brûlant puis te tendre en arrière en une offrande de ton cou à ma bouche gourmande.  Je voudrai tes cris de désirs, tes soupirs de plaisir, tes gémissements de douleurs.

Ma bouche descend, goûtant encore et encore cette peau si douce, si chaude, dessinant les arabesques de mon désir. Ma main termine son voyage sur la fourche de tes cuisses, s’aventure le long de la fente qui timidement s’agrandit. Mes lèvres jouent avec tes poils, s’amusent d’en sentir le doux frisottis en cet endroit si intime.

j’adorerai ma main contre sexe, saisir ta toison entre mes doigts, t’obliger à te cambrer largement pour amener ta croupe nerveuse à mes lèvres avides de te boire. Ma langue qui te parcours de haut en bas, d’avant en arrière pendant que un, deux puis trois doigts te pénètrent. Sentir rythmé par mes doigts, la monté de ton plaisir.

Regarde la douceur que je mets à t’accompagner lors de la descente sur le lit. Sens ma bouche qui te parcours, mes mains qui te désirent et te font frémir. Chaud, doux, mon sexe trouve sans difficulté l’entrée de ton ventre. Lentement il s’avance en toi. Tu ne respires plus. Juste un immense soupir quand tu le sens au fond de toi et un radieux sourire sur tes lèvres.

Je voudrai … te retourner, là, tout de suite contre la rambarde. Poser tes mains dessus et d’une claque sur une fesse te demander de te cambrer pour m’offrir la divine vision de ta croupe et de ton sexe. D’un coup de rein puissant me projeter en toi, mains sur tes hanches pour mieux t’imposer mon rythme.


Tes mains sur mes fesses me donnent le rythme de ton plaisir, l’amplitude de ton envie. Je m’adapte, m’enfonçant avec un infini bonheur entre tes cuisses. Une main remonte le long de mon dos, sensation auguillonante de tes ongles sur ma peau puis délicatement elle vient se poser en coupe sous un sein pour l’offrir à mes lèvres. Je le suce, le lèche, le mordille du bout des dents. Ma bouche délaisse ton offrande pour tendrement se poser sur tes lèvres.

J’adorerai … Sauvagement m’enfoncer en toi. Donner mon rythme, une main dans tes cheveux pour mieux t’imposer cette cambrure que j’affectionne tant. Marquer ton dos de mes ongles, tes fesses de mes paumes. D’un mouvement, d’un mot, te tourner et c’est à genoux que tes lèvres se fermeraient autour de mon sexe couvert de ton plaisir. Me laisser aller à savourer ta langue sur mon gland, tes mains sur mes couilles. Puis à nouveau tes mains sur la rambarde, sur le mur, ailleurs, et me jeter en toi. Y mettre toute mon énergie toute mon envie, entendre mes hanches tapées sur tes fesses et comme un écho ton cri à chaque coup.

A nouveau tes mains me donnent le rythme,. Tes ongles enfoncés dans mes fesses m’indiquent la monté de ton plaisir, la venue de l’instant magique ou tout va basculer. J’ai l’impression que ton sexe n’en finit pas de se serrer. Tes hanches bougent de plus en plus vite, tournant, refluant vers moi. Une main sur ma tête t’attire contre ta bouche, contre ta langue qui part à l’assaut de la mienne.
D’un seul coup tu te cambres, te tends. Mon plaisir vient avec le tien. Jouissance de deux corps qui se sont trouvés, de deux être amoureux.