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Heure de la pause. En tout les cas pour eux. Ils se retrouvent devant l’ascenseur parlant de choses et d’autres mais leurs yeux crient la faim qui les tenaille. Deux pas, peut-être trois les séparent.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et d’un même mouvement ils entrent.
Dés qu’elles commencent à bouger ils se rapprochent. Quand elles sont fermées, leurs lèvres le sont aussi dans un baiser fougueux, sans douceur et plein de saveur. Il s’arrache d’elle, la tourne et se colle à ses fesses. D’un mouvement du bassin il la pousse en avant. Elle pose une main sur la porte tandis que de l’autre elle invite en écartant sa culotte un doigt en elle.
Il se courbe pour lui prendre la bouche, ses doigts se mouillent de plaisir. Son autre main glisse sous le tee-shirt, sous un bonnet de fine dentelle et attrape un sein, le fait sortir, a à peine le temps d’en agacer la pointe que déjà l’ascenseur ralentit.
Il retire ses mains des lieux de douceurs où elles trouvaient.
Elle remet de l’ordre dans a tenue, repositionne les tissus sur sa féminité.
Il glisse en souriant un doigt entre ses lèvres. L’ascenseur s’arrête. La langue lèche, suce les senteurs de son plaisir.
Les portes s’ouvrent.
Je les regarde, séparé d’un pas ou deux, l’air gêné. Je m’écarte pour les laisser passer et entre. Quand les portes se referment je remarque la trace d’une main sur la porte et imagine cette histoire.