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un peu de moi, des autres et des mots
11 mai 2011

Lettre à une (presque) inconnue

Imagine ma douce inconnue, toi dont je ne connais ni la voix ni le visage …

Je sonne à ta porte et tu m’ouvres, nue comme je te l’ai demandé. Ni bas, ni soulier, juste toi dans toute ta nudité, avec juste une mince toison pour couvrir ta féminité. Tu me regardes un instant ne sachant que faire et moi … Moi je reste là, à te regarder, indécis quand à la marche à suivre.

Puis je m’avance enfin et tu t’écartes pour ma laisser entrer, te collant contre le mur. Je passe à coté de toi, fonce dans l’appartement, ne vois rien de ce qui m’entoure et m’installe dans un fauteuil qui me tend son  coussin.

Tu arrives, me regarde de tes yeux que je n’ai encore jamais vue, souris timidement et t’agenouille entre mes jambes. Tu défais ma ceinture, ouvre mon pantalon et sors mon sexe déjà dressé. Du bout de la langue tu en effleures le bout, lèche, le caresse avant de le faire glisser en ta fournaise. Je glisse une main dans tes cheveux accompagnant ton mouvement et te tire en arrière.
« Je ne suis pas venu pour ça ».  Doucement je te tire en arrière et me relève.
« Reste à genou, redresse-toi. Main posées sur tes cuisses. »
Je m’agenouille derrière toi et passe les mains sous tes seins. Je les caresses tendrement, sentant leur poids au creux de mes paumes. Puis j’en attrape les pointes érigées et les tire vers le haut. Tu te tends, te cambre pour suivre mes mains qui te tirent toujours plus haut. Je serre plus fort pour que tu ne m’échappe pas et continue de tirer. Tu gémis doucement tout en te tendant encore. Je te lâche, les lâche et te demande de te lever.
« Croise les mains derrière la tête et penche toi en avant. »
Le bruit de la ceinture qui glisse ne t’a surement pas échappé. Tu attends mon sexe en toi, tu le sens peut être déjà glissé sur tes fesses, le long de ta fente.
Le cuir de la ceinture frappe tes fesses laissant leur empreinte sur ta peau. Le cri est de surprise, peut être de douleur mais tu ne bouges pas. Un frémissement dans les jambes peut être. Le deuxième coup ne te surprend pas mais tu gémis quand même.
Un doigt se pose sur ta fesse, suit la trace de mon plaisir, glisse entre tes deux globes, plus bas et découvre une fente humide. Attirée par tant de douceur il entre dans ton antre. Tes soupirs se font plus denses et ton cul se met à bouger, semblant en demander plus. Mais mon doigt ne reste pas, aucun ami ne vient le rejoindre. Par contre c’est tout les cinq qu’ils vont à la rencontre de ton cul dans un claquement retentissant. Je ne te laisse pas le temps de te reprendre que déjà le coup suivant arrive, puis un autre et encore un.
Ce bruit si caractéristique de la fessée sur un cul tendu emplit la pièce. Tes soupirs, tes petits cris puis tes cris sont la musique à laquelle la fessée donne le tempo. Je m’arrête enfin et contemple ton derrière rougis par mes soins.

fesses_rouges

Tu frémis encore quand ma main se pose sur ton dos, glisse vers tes épaules et redescend en te faisant sentir la morsure de mes ongles. Ma main prend son temps pour descendre, elle semble s’attarder à hauteur de tes reins que tu creuses encore un peu et continue pourtant son chemin. Elle passe avec plaisir sur une rondeur chauffée et continue sur l’intérieur d’une cuisse. Arrivée au genou elle remonte, reprenant le même chemin que celui par lequel elle est arrivée mais au lieu de prendre le chemin de la fesse, elle tourne et passe sur ton sexe. Elle se pose presque délicatement sur ton intimité ouverte et humide et ne bouge pas. Elle prend sa place, se love entre tes lèvres, se glisse sur ton bouton et s’immobilise. Tes soupirs sont extraordinaires. Des relâchements d’air qui annonce un désir que tu ne parviens pas à camoufler. Tu commences à onduler doucement recherchant le plaisir que je te refuse, à te caresser sur cette main quelques minutes plus tôt encore inconnue. Est-ce mon silence qui te fait t’enhardir au point de te branler sans pudeur sur mes doigts ? Tes mouvements gagnent en amplitude, la pression de ton sexe sur ma main de plus en plus forte et alors que d’un coup de rein tu vas pour te caresser encore … Plus rien. Ton sexe bat l’air et je peux le voir pleurer de dépit. Je me présente devant toi et te tends mes doigts. Alors que tu vas pour les sucer :
« tststs … Juste la langue, lèche les. 

1816_2015_homeTu t’exécutes tirant le plus possible ta langue pour gouter ton plaisir sur ma peau. Je me délecte de spectacle de ton visage tendue dans cette tâche. Tu es agile à ce jeu, ne négligeant aucun recoin de ma peau. Cette même main se pose sous ton menton et te remonte. Je vois bien que la longue position pliée en deux t’a fait peiner et que c’est avec difficulté que tu te redresses mais je continue. Je pose une pince à chacun de tes seins et glisse la chaine qui les relie entre tes lèvres.
« la règle est simple, la chaîne tombe, je te punis. »
Tu m’interroges du regard et obtiens pour toute réponse mes yeux plongés dans les tiens quand mes doigts te pénètres profondément. Sans même que j’ai eu besoin de te l’indiquer tu écartes davantage les cuisses pour qu’ils aillent encore plus loin, encore plus fort. Deux, trois vont et viennent dans ton vendre pendant que les autres attendent à le porte de ton entrée. Un quatrième vient à leur rencontre et trouvant le lieu fort sympathique décide de suivre leur sarabande.
Tes yeux ont du mal à rester accrochés aux miens. Tes paupières se baissent, restent en bas comme si la vague de plaisir allait te terrasser. C’est à ce moment là que mes doigts te quittent pour fesser ton sexe. A peine tu as le temps de t’en rendre compte que déjà ils ont repris le chemin de ton intérieur. Tu gémis de plus belle, tes hanches chaloupent dangereusement.  Heureusement que ma main est agile, qu’elle sait comment sortir de toi pour une nouvelle fois frapper ton sexe. Tu cries presque, une deuxième tape et ta bouche s’ouvre en grand. Mes doigts qui vont en toi et la chaîne tombe.
« Perdue … Quel dommage pour toi. »

Je prends la chaine dans ma main et commence à tirer. Les seins se soulèvent, s’étirent. Les pointes s’allongent au fur et à mesure que je m’éloigne de toi. Je tire encore et c’est ton corps qui suit le mouvement.
« Ne bouge pas ! »
Ce n’est pas une demande mais un ordre. Tu te redresses, écartes les coudes et t’offre à ma torture. Je continue et tu gémis. Je tire encore. Tes seins n’en peuvent plus. Les  pinces glissent sur les pointes brunes et la douleur augmente au fur et à mesure qu’elles s’approchent de l’extrémité. Ton visage est fermé, tes yeux sont clos. Je te garde comme cela, admirant ta beauté en cet instant, ton abandon à mes doigts et à mes envies. Je lâche la chaine qui tombe sur ton ventre et retire les pinces. Sans attendre que le cri ait finit de passer tes lèvres je mets une claque à un sein, à l’autre. Tes bras hésitent à venir les protéger mais tu sais te faire obéir de te membres et tu me tends fièrement tes deux appâts. Le bruit es différent de celui de ton cul, le contact en est plus tendre et tes réactions plus appuyées. Ton souffle est court et il me semble voir une larme perlée au coin d’un œil alors que ta poitrine a pris une couleur chaleureuse.
« Assis toi dans le fauteuil et caresse toi. »
Sans un mot tu t’exécutes, ouvrant tes cuisses pour mon plaisir. Je regarde tes doigts glisser sur toi, ta main qui écarte ton sexe pour en dégager le bouton pendant que l’autre glisse en ton sexe. Tes yeux sont fermés, tout tourner vers toi-même. Tes mains sont rapides, tes doigts agiles et rapidement tu te cambres, plantés sur ta main.

fauteuil_chesterfield_miliboo_jpg_649975_H094219_L
Je te laisse là, écroulée sur le fauteuil, abandonné en toute impudeur à mon regard et quitte la pièce en espérant avoir un jour la chance de revenir.

 

Pour toi, puisque demandé, Sophie.

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Commentaires
B
Lui ou elle, car le plaisir peut être donné par les deux sexes. Merci beaucoup pour tes mots chilina.
C
Quel récit haletant ...Ces plaisirs que bon nombre d'entre nous aiment et revendiquent, ces envies qui nous tiennent le ventre en feu ne sont que l'apanage d'une féminité qui sans s'amoindrir, se tient à l'ombre de l'Homme car pour moi, lui seul à ce pouvoir de me rendre vraiment ... Femme !<br /> Merci !
S
Ces plaisirs que j'aime et que je sais que tu recherches feront de ma personne celle qui pour toi veut être unique.<br /> Pour ce qui pour l'instant te manque encore, nous en avons tous deux évoqués la chose en privé car elles doivent rester entièrement privée.
B
@La lionne : je pense que vous faites erreurs sur l'inspiratrice de ce texte. Non il ne s'agit pas notre "amie" commune. J'ai d'ailleurs un doute sur le fait qu'elle aime ces plaisirs. Mais si elle passe par ici elle nous le dira elle même.<br /> <br /> @Sophie : non tu n'es pas la seule à aimer ces plaisirs et à le revendiquer. Et oui, même si je connais tes désirs, ton visage, il me manque encore beaucoup d'élément pour pouvoir dire que je te connais. Le son de ta vois, l'odeur au creu de ton cou, entre tes cuisses .... Tant de choses qui font qu'une personne est unique.
S
Suis-je pour toi vraiment qu'une (presque) inconnue, moi dont tu connais tous mes désirs ainsi que mon corps dont le visage t'es connu ?
un peu de moi, des autres et des mots
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