SexAccord (manuel à usage des mauvais parents)
Imaginez … Un Dimanche matin. Un dimanche serein. Sous la couette la chaleur monte doucement au rythme des caresses et des mouvements de bassin.
Sous ma main prisonnière de la culotte, la toison est douce et se laisse caresser.
L’animal qu’elle cache au regard s’ouvre doucement. Les seins se tendent pour aller chercher la bouche avide de les déguster. Les cuisses s’écartent, la bouche descend, quitte les douces rondeurs, glisse sur le ventre doucement rebondit et … toc toc toc … Aussitôt les respirations s’arrêtent, les gestes se suspendent.
« Papa … J’ai faim, tu peux préparer mon biberon s’il te plait ? »
Regards attendris à la belle alanguie, doux baisers sur ses seins que j’aime tant et hop, tenue correcte, biberon lavé, lait versé. Successions de gestes rapides et précis dans une urgence de désirs à assouvir. Magie du microonde qui fait chauffer le précieux liquide en 40 secondes et à nouveau la douceur de ses bras, la chaleur de son corps.
Soupirs emmêlés, sa main qui me fait glisser sur elle, me dirige en elle. A nouveau ses seins qui se tendent à ma bouche, l’odeur de son cou. Chaleur de son sexe autour du mien. Ses mains sur mes fesses pour me pousser loin en elle. Tout au fond d’elle. Désir de me perdre, désir de rester là planté, comme marquant un territoire de mon drapeau.
Tcahc … boum … Tchac … boum … Tchac … Boum (bruit des petits pas avec une cheville plâtrée dans les escaliers) puis la porte de la chambre qui s’ouvre.
Plus bouger. Je suis là, le sexe encastré dans celui de ma femme. Les mains de ma femme sont sur mes fesses et notre fille de 7 ans est là qui nous regarde.
« Vous faites l’amour ?
(micro secondes de réflexion sur la réponse à apporté et je décide d’être franc et succins) - Oui.
- J’ai renversé du jus d’orange.
- Ok j’arrive (mais d’abord laisse moi t’assommer avec la poêle à frire posée à coté du lit).
Regard qui n’a rien d’attendri à la belle énervée. Font chier ces gosses !
Tenue correct enfilée. Enfin correcte …. Il est des choses difficiles à cacher tout de même. Eponge, bassine. Essuyer rapidement et grossièrement.
« Mais papa il en reste.
- Verrai ça plus tard. »
Le ton doit être assez sec puisque aucune remarque ne fuse et que la fautive de cette nouvelle interruption se réfugie prudemment dans un coin du canapé.
Retour dans la chambre. Clé tournée dans la serrure. Au moins on sera tranquille de ce coté là.
Retrouvé ce corps que je désire tant, ce corps qui s’est refroidit. Lui redonner l’envie, lui transmettre mon désir. La bouche qui va se perdre entre les cuisses, les poils qui chatouillent le nez. Ce gout particulier sur mes lèvres. Son bassin qui se lève. Mes mains qui saisissent ses fesses. Et à nouveau moi en elle. A nouveau nos deux corps à l’unisson qui tanguent d’un même mouvement dans l’espoir d’atteindre en une rare simulta….
« ARRETE JE TE DIS !
- C’est moi qui l’avais en premier.
- Oui mais maintenant c’est moi et toi t’as déjà dessiné le noir."
Rhaaaaaaa !!!! Mais qui a fait entrer le fils du voisin, ce p’tit con (remarqué qu’il est adorable ce môme avec sa bonne bouille, sa gentillesse et sa bonne humeur mais là, franchement c’est pas le moment) et putain ! C’est pas possible que Fille numéro 2 soit aussi chiante.
Regard furieux contre notre progéniture, corps qui d’un seul coup se refroidissent, désir envolé.
Conclusion : mauvais humeur des parents toute la matinée. Interdiction formelle de faire entrée QUI QUE CE SOIT tant que papa ET maman ne sont pas levés. Et surtout, pensé, les soirs de week end à un petit lexomil dans la dernière boisson du soir et faire attention à la présence d’objet contondant (batte de base ball, poêle à frire, raquette de tennis …) aux abords du lit. Un accident est si vite arrivée …