Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
un peu de moi, des autres et des mots
21 janvier 2011

Désir à assouvir

imagesSexe ! Sexe ! Sexe ! Juste ce mot. Cette sensation de creux dans son ventre. Il lui fallait absolument un mâle pour faire taire cette envie qui lui prenait la tête et le corps. N’importe lequel ferait l’affaire à partir du moment que son bas ventre soit prêt à servir. Pourtant elle est plutôt pas mal, même pour les critères physiques actuels. De grands yeux noisettes, des yeux de biches diraient certains dans lequel en des temps passés plus d’un homme s’est perdu, une poitrine suffisamment généreuse pour que là aussi des hommes, parfois les même s’échouent arrivés au bout de leur course au plaisir. Un ventre presque plat, juste une petite rondeur toute douce, signe de sa féminité.

Elle marche d’un bon pas, allongeant ses jambes qu’elles trouvent trop courtes à la recherche de celui qui pourra la remplir, la comblé. Personne dans ce pays, rien. Elle se décide à entrer dans un magasin. Là au moins elle est sur de croiser des gens. Elle traverse presque en courant les allées désertes, appelle, crie son désespoir de sentir ce creux en elle qui se fait toujours plus profond, toujours plus grand. Elle veut une queue, quelque chose de dure, de …. Un concombre. A cette idée elle sent le creux se contracter de contentement et son sexe devenir humide. Elle ressort dans la rue. Elle est certaine d’avoir vu un magasin de fruits et légumes. Là elle trouvera son bonheur !

Elle se précipite. A l’approche de la porte du magasin son ventre devient liquide. Elle pourrait presque le sentir couler entre ses cuisses. Elle regarde à travers la vitre et voit l’objet de sa convoitise. Juste la porte à poussée, tendre la main, s’allonger et se faire plaisir en rêvant à tout ces mâles qui ne sont jamais là quand on a besoin d’eux. Non ! Elle va prendre le temps. Elle va faire monter encore la température de son corps. Puisqu’il n’y a personne dans cette ville elle retire son pantalon, s’assoit sur le rebord de la vitrine et glisse une main sous sa culotte. Elle va doucement, lentement comme le ferait un amant attentionné. Sa main caresse tendrement la toison, un doigt se glisse plus bas pendant que son autre main va chercher un mamelon qui réclame un pincement. Elle sent sa toison abondante qui protège son entrée des regard s’écarté et laisser passer son doigt devenu instrument de plaisir. Elle n’a même pas la peine d’écarter les lèvres de son sexe tellement elle en a envie. Même son petit bouton est déjà accessible. Elle l’effleure, juste assez pour faire s’échapper un soupir d’entre ses lèvres. Ces même lèvres qu’elle serre lorsque les doigts autour de son sein, semblant échapper à son contrôle, étirent la pointe. Elle sent que le creux en elle ne peut se contenter de ça. Alors la main toujours dans la culotte elle pousse la porte de l’échoppe et se dirige vers l’étal. Le doigt sur son sexe est couvert de son plaisir naissant. Elle se met à trembler et c’est presque en courant qu’elle traverse les quelques mètres la menant aux légumes de son plaisir. Elle tend la main, l’œil déjà rivé sur celui qui semble le plus adapté à son désir du moment. Elle le saisit et …. Non ! Ses doigts s’enfoncent dans la chair molle du fruit.

Le souffle court, le corps creux, les jambes serrées l’une contre l’autre elle se réveille retenant avec peine un hurlement de frustration. La forme à son coté dort. Sans hésiter elle le secoue. Sa faim n’a pas disparue, elle a besoin de … De lui, là tout de suite ! Elle le secoue encore. Il ouvre les yeux, la regarde étonné.

« Baise moi ! 

- hein … Qu’est ce que tu dis ?

- J’ai envie de faire l’amour, j’ai envie de toi.

- Je bosse moi. Laisse moi dormir.

Décidément elle avait bien raison, jamais là quand on a besoin d’eux.

Publicité
Publicité
Commentaires
un peu de moi, des autres et des mots
Publicité
Newsletter
Publicité